Que ce soit pour le lancement de leur marque en propre, ou plus globalement en co-création avec les annonceurs, les influenceurs n’ont jamais été autant aux commandes de nouveaux business, qui élargissent leur scope de travail sur des dimensions entrepreneuriales fortes. Très bon choix de carrière, puisque le succès est systématiquement au rendez-vous : les communautés suivent le pas et s’affolent devant les lancements, à tel point que certains sites de vente ont planté, devant le nombre de connexions simultanées sur les e-shop ! Du jamais vu !
A titre d’exemples, parmi tant d’autres, rien qu’en 2020 sur le marché français, Noholita, Megan Vlt et Diane Perreau ont toutes créé leur propre entreprise ou marque de vêtements, en parallèle de leur métier d’influenceuse. On pense évidemment aussi à Lena Mahfouf qui a enchaîné les co-créations habiles et bien pensées toute l’année, jusqu’à dernièrement avec la marque DCM Jennyfer, collections qui ont évidemment fait un carton et dont on vous parlait ici.
Parmi toutes ces success stories, la pyramide d’influence se restructure.
Si jusqu’à présent, les top influenceurs (et quasi célébrités) étaient les profils les plus recherchés par les marques pour de la co-création, on observe aujourd’hui une tendance qui s’ancre de plus en plus dans les stratégies des grands groupes : les macros et les micro-influenceurs sont désormais les plus interrogés pour apporter aux marques leur touche créative ; les lancement de produits élaborés à quatre mains connaissent un véritable boom auprès de ces typologies d’influenceurs, auparavant snobées, désormais sur-sollicitées. Les marques ont fait un long chemin depuis les débuts du marketing d’influence, comprenant que le talent et la créativité n’est pas du tout une question de nombre d’abonnés.
Des stratégies qui s’orientent donc dans le bon sens, et des influenceurs toujours à même de réinventer leur métier. Une belle façon de prouver que le marketing d’influence a encore de (très) beaux jours devant lui !