Ce ne sont « que » des images de synthèse et pourtant ! Les influenceurs virtuels, créés de toutes pièces par les humains, attirent de plus en plus les marques. Ils seraient même trois fois plus attrayants que les influenceurs réels. Les influenceurs virtuels domineront-ils bientôt le marché ?
Influenceur virtuel, qui es-tu ?
Les influenceurs virtuels sont des avatars humanoïdes créés de toutes pièces par images de synthèse. Sur Instagram, ces personnages fictifs ressemblent trait pour trait aux influenceurs classiques : selfies, photos de voyage, collaboration avec des marques… C’est à s’y méprendre ! Mais en y regardant de plus près, leur visage semble trop parfait pour être humain.
Quoiqu’étonnant, ces influenceurs fédèrent des milliers, voire des millions, d’abonnés sur Instagram. Lil Miquela est certainement la plus connue d’entre eux avec 1,9 million d’abonnés sur le réseau social ! D’autres connaissent également le succès comme Noonoouri (350k), Bermuda (212k), Shudu (199 k) ou encore Imma (173k).
Les influenceurs virtuels et les marques : une histoire d’amour
Le saviez-vous ? Le contenu d’un influenceur virtuel serait trois fois plus attrayant que celui d’un influenceur « classique ». Ainsi, ce dernier devrait faire presque quatre fois plus de publications Instagram pour obtenir le même nombre de followers que les avatars.
Conscientes de l’ampleur de ce phénomène, les plus grandes marques comme Prada, Dior, Balmain ou encore Louis Vitton s’arrachent les influenceurs virtuels. En plus de bénéficier d’une forte visibilité et d’un fort taux d’engagement, ces personnages fictifs sont beaucoup plus « dociles » que les influenceurs humains. Eh oui, ils sont totalement contrôlables, ce qui plaît tout particulièrement aux annonceurs.
Pour le lancement de sa dernière paire de chaussures en Asie du Sud-Est, Puma a aussi opté pour le « fictif ». Maya, jeune influenceuse virtuelle, a alors posté de nombreux clichés sur son compte Instagram, vêtue des vêtements de l’enseigne.
Ce qui nous amène à la question suivante : les créateurs de contenu virtuels vont-ils prendre de l’importance en influence marketing ?